Le Maroc souhaite créer un climat favorable aux affaires, a assuré mardi le roi Mohammed VI à l'ouverture à Marrakech d'un forum sur le développement économique du Moyen-Orient et de l'Afrique.
Dans une lettre lue au premier jour de cette rencontre qui regroupe un millier de participants, dont les plus grandes entreprises mondiales, le souverain a également souligné la gravité de la crise économique mondiale.
Le Maroc veut "promouvoir le climat des affaires, en lançant la Place financière de Casablanca, outre l'ouverture de zones franches dédiées à l'industrie, au commerce et à l'exportation à des conditions compétitives", a déclaré le roi dans sa lettre lue par le ministre marocain de l'Economie et des Finances Salaheddine Mezouar.
Le Forum Economique Mondial sur la région MENA réunit du 26 au 28 octobre à Marrakech plus de 1000 décideurs économiques et politiques, et représentants de la société civile et des médias de 62 pays sous le thème "Sens, résilience et prospérité".
"La crise mondiale transcende l'économique, le financier et le social", a averti le souverain marocain, en estimant qu'elle avait une "dimension civilisationnelle".
Face à ce défi, il a souligné que la région MENA "regorge de richesses naturelles considérables", et bénéficie d'une population jeune.
L'ouverture du Forum a été précédée par des débats sur les mécanismes liés à l'encouragement de l'investissement et les obstacles auxquelle ils font face.
Selon Klaus Schwable, le fondateur du Forum économique mondial, "la crise qu'on a connue n'a pas été qu'une crise cyclique. Nos modèles et nos structures économiques et financiers s'essoufflent". "Les anciennes normes ne sont plus en cours", a-t-il ajouté.
"Le sommet intervient (...) dans un contexte de risques globaux croissants, parmi lesquels la volatilité des prix du pétrole, la difficulté d'accès à l'eau et les flux migratoires" a expliqué André Schneider, directeur général du Forum Economique Mondial.
"Le Forum a la conviction qu'en réunissant les décideurs représentant tous les secteurs de la société, des solutions durables aux défis actuels pourront être trouvées", a assuré M. Schneider.
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