«La société en charge de la gestion de ce projet a prévu la reconstitution même des montagnes de l'Atlas à travers la mise en place d'une montagne artificiel de 15 mètres de hauteur. Il est prévu aussi de reproduire la forêt tropicale, les marécages, les lacs, les savanes et le Sahara», souligne M. Hajib. Le nouvel espace qui promet de répondre aux normes et standards internationaux en matière de protection de l'environnement et la préservation de la faune et la flore disposera d'un ensemble d'installations, d'équipements et d'activités susceptibles de lui conférer une grande attractivité. L'objectif de cette conception est d'offrir à cet espace une nouvelle identité afin de présenter au mieux le patrimoine animalier dont il dispose (1.800 animaux et plus de 200 races).
Un patrimoine qui sera enrichi par d'autres espèces qui seront disponibles suite à des échanges ou à travers l'acquisition d'espèces non disponibles dans le parc zoologique actuel.
Pour rappel, les pouvoirs publics ont créé une société anonyme dénommée "Jardin Zoologique National" afin d'assurer la réalisation de ce projet. Ladite société qui siège au niveau du haut commissariat aux eaux et forêts se fixe parmi ses missions principales la conservation des espèces menacées, la recherche scientifique et l'éducation du public sur le respect de l'environnement à travers la mise en place d'une ferme pédagogique.Le nouveau zoo viendra donc remplacer celui de Temara actuellement en pleine dégradation en raison du manque d'entretien. En effet, ce lieu qui a été crée en 1969 et qui a vécu ses grands moments de gloire durant les années 70 et 80 est tombé en décrépitude.
Les recettes générées de la vente des tickets étant très faibles, elles suffisent à peine à assurer l'alimentation quotidienne des animaux (deux tonnes) pour les 1.800 pensionnaires du zoo. Cette situation a amené le zoo en 2004 à louer certains animaux (lions de l'Atlas, les gazelles) à des producteurs cinématographiques pour pouvoir affronter les autres dépenses d'entretien. La réalisation de ce projet rompra donc avec cette situation. Le futur zoo sera, selon le même responsable, l'un des meilleurs espaces existant au royaume. Il suffit de savoir que l'emplacement du nouveau zoo qui portera sur un terrain mitoyen au complexe sportif Prince Moulay Abdellah d'une superficie de 50.000 hectares a été choisi, en prenant en considération des différents atouts de ce site.
Parmi ces atouts, l'on pourra citer son implantation à côté d'un espace boisé protégé (ceinture verte de près de 1.000 ha), ses conditions favorables de desserte (réseaux autoroutier et ferroviaire), sa complémentarité avec les autres grands projets d'aménagement touristiques et récréatifs de Rabat et sa proximité des grands pôles urbains. Néanmoins, aucune information ne précise encore les modalités de gestion de ce nouvel espace ni les tarifs d'entrée. Selon le directeur du zoo, cette décision sera prise lors de la réunion du conseil d'administration de la société en charge de la réalisation de ce projet prévue prochainement. En tous cas, en attendant l'ouverture de ce nouvel espace, le zoo de Témara continue de fonctionner normalement, selon les déclarations du directeur de cet établissement. Contrairement aux rumeurs, l'ancien zoo expose toujours les animaux au public.
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