Selon les musiciens du groupe, il y est, encore une fois, question du Chaâbi-Groove national, cher à cette formation musicale. Les amateurs du genre doivent s'attendre à de délicieux mélanges entre des couleurs musicales différentes que ces virtuoses mettent ensemble dans une alchimie dont ils ont le secret. «Toujours intéressés par les sons du bled et ouverts plus que jamais sur les sonorités du reste du monde, les Mazagan marient dans leur nouvel opus des styles encore jamais fusionnés jusqu'à présent, à l'image de «Ya sidi chafi» où l'outar (instrument à corde de la région de Zayane) côtoie des sons rock et RnB, un duo qui rappelle l'importance de la foi dans tous nos actes et espoirs, soigneusement chanté par Issam Kamal, leader du groupe, accompagné de Hamid El Kasri, le grand mâalem Gnaoui dont la notoriété dépasse les frontières», affirment-ils.
Aussi «Tajine Electrik», comme son nom le suggère, est composé de chansons qui font la part belle aux mixtures entre sonorités qui nous viennent de loin et d'autres qui fleurent bon la modernité. Il contient 12 titres dont deux featurings.
Néanmoins, le titre phare de cet album reste «Abdelillah», une composition arabo-andalouse dont le texte traite de différentes situations et rapports sociaux. «Un titre à la fois mélodique et groovy qui mêle Gharnati et Rock». Ce qui représente à merveille l'esprit Mazagan.
Il faut dire également que la chanson «Ayli Ayli», que les férus du chaâbi connaissent pour l'avoir écoutée de la bouche de «chikhat» et de «chioukh» de renommée, n'en est pas moins revisitée. A côté des rythmes de l'aïta, ceux du rock et du RnB mettent au goût du jour un patrimoine ancestral immortel. Et pour l'inscrire dans le futur, «Ayli Ayli» est chantée en duo avec le célèbre groupe danois Outlandish. Le titre a déjà été diffusé sur Internet et sur les ondes radio nationales et internationales. A consommer sans modération.
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