D'autres femmes ont accédé à des postes de responsabilité importants dans des secteurs essentiels. Cela traduit la volonté de la plus Haute autorité du pays à reconnaître les compétences des femmes et la place qu'elles doivent occuper dans la société marocaine. Dès son accession au Trône en 1999, Sa Majesté le Roi Mohammed VI avait évoqué l'urgence de «rendre justice à la femme marocaine et de l'affranchir de toutes les formes d'injustice qui pèsent sur elle». Depuis, plusieurs pas positifs ont été franchis
Et ce, aussi bien dans le domaine politique, avec la mise en place de quotas pour les élections, que par la multiplication de nominations de femmes à des postes de responsabilité. La femme marocaine qui a contribué à l'indépendance du pays et qui participe à son développement économique, politique et social mérite cet honneur et cette reconnaissance de la mission qui est la sienne. Car elle a déjà franchi d'importantes étapes aux plans politique et social, grâce à la volonté des différentes composantes d'édifier une société moderne et démocratique. Elle est devenue au centre du combat global mené par le pays pour lutter contre la pauvreté, promouvoir l'éducation, enraciner la culture des droits de l'Homme et encourager sa participation à la gestion de la chose publique, sur un pied d'égalité avec l'homme.
Aujourd'hui, le Maroc dispose d'un nombre respectable de femmes ministres, ambassadrices, parlementaires, magistrates et chefs d'entreprises. Aussi, la femme pilote, la femme facteur, la femme conductrice de train, la femme policier en uniforme et autres fonctionnaires et ouvrières participent activement au développement du pays. Toutefois, le nombre de femmes ayant accès aux postes de responsabilité dans les différentes administrations marocaines ne dépasse pas 10 %. Aussi, le nombre de femmes élues au niveau des collectivités locales reste-t-il encore insignifiant. Cette représentativité est en deçà de la place effective que doivent occuper les femmes au vu de leurs compétences et leur nombre. Rares sont les partis politiques marocains tels que l'USFP et le Parti de l'Istiqlal qui se sont efforcés, depuis 1998, de démocratiser leur fonctionnement interne en imposant un quota de 20 % de femmes parmi les cadres, y compris au bureau politique.
Les engagements nationaux, mais aussi internationaux du Maroc, à travers les Objectifs du Millénaire pour le Développement, devraient permettre d'atteindre le seuil des sièges de représentation dans l'ensemble des instances de décision en perspective de 2015. Assurer le tiers des sièges aux femmes à la Chambre des représentants en 2012 et le tiers à la Chambre des conseillers nécessite un changement au niveau de la loi organique du Parlement, du code électoral et de la loi sur les partis politiques.
Il est vrai que le Code de la famille procure à la femme marocaine un meilleur statut social. Ce Code a donné une forte impulsion au processus engagé par le Maroc pour l'édification d'une société démocratique et moderne et pour promouvoir et consolider la notion de « famille » et la protection des mineurs.
Il consacre le principe de l'égalité entre la femme et l'homme au niveau de la responsabilité familiale, des droits et des devoirs des deux époux et préserve les droits de l'enfant en insérant dans le Code des dispositions des conventions internationales ratifiées par le Maroc. La position de la femme dans la société a été davantage renforcée suite à la promulgation du Code de la nationalité qui confère à la mère mariée à un étranger le droit de transférer son nom et sa nationalité à ses enfants. Ce processus a été également renforcé par la levée des réserves émises sur les conventions internationales déjà ratifiées par notre pays ou auxquelles il a adhéré. Il s'agit, à titre principal, de la convention internationale visant à éliminer toutes les formes de discrimination à l'égard de la femme. Cependant, le taux d'analphabétisme chez cette frange de la société reste encore élevé, avec 64% en milieu urbain et 75% en milieu rural. Leur implication dans l'activité économique est limitée. Seulement quelque 17.000 femmes travaillent dans le secteur public qui emploie 68.000 personnes. Ce chiffre représente 29,46 % de l'ensemble des cadres supérieurs du pays.
Le taux d'activité des femmes au niveau national est de 24,9% contre 77,3% pour les hommes. En milieu urbain, les femmes subissent le chômage plus intensément que les hommes (24,2% contre 16,6%) quel que soit le niveau d'instruction. Ce taux atteint 38,9% pour les citadines ayant un niveau scolaire supérieur contre 23,3% pour les citadins du même niveau.
Il est donc temps de placer la femme autour du thème de l'agenda gouvernemental pour l'égalité, faisant concrétiser la mise en application de la Stratégie Nationale de l'Egalité et de l'Equité en matière d'action gouvernementale, avec des indicateurs précis engageant l'ensemble des départements gouvernementaux.
Et ce, aussi bien dans le domaine politique, avec la mise en place de quotas pour les élections, que par la multiplication de nominations de femmes à des postes de responsabilité. La femme marocaine qui a contribué à l'indépendance du pays et qui participe à son développement économique, politique et social mérite cet honneur et cette reconnaissance de la mission qui est la sienne. Car elle a déjà franchi d'importantes étapes aux plans politique et social, grâce à la volonté des différentes composantes d'édifier une société moderne et démocratique. Elle est devenue au centre du combat global mené par le pays pour lutter contre la pauvreté, promouvoir l'éducation, enraciner la culture des droits de l'Homme et encourager sa participation à la gestion de la chose publique, sur un pied d'égalité avec l'homme.
Aujourd'hui, le Maroc dispose d'un nombre respectable de femmes ministres, ambassadrices, parlementaires, magistrates et chefs d'entreprises. Aussi, la femme pilote, la femme facteur, la femme conductrice de train, la femme policier en uniforme et autres fonctionnaires et ouvrières participent activement au développement du pays. Toutefois, le nombre de femmes ayant accès aux postes de responsabilité dans les différentes administrations marocaines ne dépasse pas 10 %. Aussi, le nombre de femmes élues au niveau des collectivités locales reste-t-il encore insignifiant. Cette représentativité est en deçà de la place effective que doivent occuper les femmes au vu de leurs compétences et leur nombre. Rares sont les partis politiques marocains tels que l'USFP et le Parti de l'Istiqlal qui se sont efforcés, depuis 1998, de démocratiser leur fonctionnement interne en imposant un quota de 20 % de femmes parmi les cadres, y compris au bureau politique.
Les engagements nationaux, mais aussi internationaux du Maroc, à travers les Objectifs du Millénaire pour le Développement, devraient permettre d'atteindre le seuil des sièges de représentation dans l'ensemble des instances de décision en perspective de 2015. Assurer le tiers des sièges aux femmes à la Chambre des représentants en 2012 et le tiers à la Chambre des conseillers nécessite un changement au niveau de la loi organique du Parlement, du code électoral et de la loi sur les partis politiques.
Il est vrai que le Code de la famille procure à la femme marocaine un meilleur statut social. Ce Code a donné une forte impulsion au processus engagé par le Maroc pour l'édification d'une société démocratique et moderne et pour promouvoir et consolider la notion de « famille » et la protection des mineurs.
Il consacre le principe de l'égalité entre la femme et l'homme au niveau de la responsabilité familiale, des droits et des devoirs des deux époux et préserve les droits de l'enfant en insérant dans le Code des dispositions des conventions internationales ratifiées par le Maroc. La position de la femme dans la société a été davantage renforcée suite à la promulgation du Code de la nationalité qui confère à la mère mariée à un étranger le droit de transférer son nom et sa nationalité à ses enfants. Ce processus a été également renforcé par la levée des réserves émises sur les conventions internationales déjà ratifiées par notre pays ou auxquelles il a adhéré. Il s'agit, à titre principal, de la convention internationale visant à éliminer toutes les formes de discrimination à l'égard de la femme. Cependant, le taux d'analphabétisme chez cette frange de la société reste encore élevé, avec 64% en milieu urbain et 75% en milieu rural. Leur implication dans l'activité économique est limitée. Seulement quelque 17.000 femmes travaillent dans le secteur public qui emploie 68.000 personnes. Ce chiffre représente 29,46 % de l'ensemble des cadres supérieurs du pays.
Le taux d'activité des femmes au niveau national est de 24,9% contre 77,3% pour les hommes. En milieu urbain, les femmes subissent le chômage plus intensément que les hommes (24,2% contre 16,6%) quel que soit le niveau d'instruction. Ce taux atteint 38,9% pour les citadines ayant un niveau scolaire supérieur contre 23,3% pour les citadins du même niveau.
Il est donc temps de placer la femme autour du thème de l'agenda gouvernemental pour l'égalité, faisant concrétiser la mise en application de la Stratégie Nationale de l'Egalité et de l'Equité en matière d'action gouvernementale, avec des indicateurs précis engageant l'ensemble des départements gouvernementaux.
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire