Le Matin : Quelle est votre réaction après que la CAF ait attribué au Maroc l'organisation du tournoi de qualification aux Jeux olympiques, prévu du 26 novembre au 10 décembre ?
Moncef Belkhayat : Nous sommes ravis que la Confédération africaine de football ait fait confiance au Maroc pour l'organisation de ce tournoi olympique. Nous sommes contents tout simplement parce que nous aurons un très bon football puisque les huit meilleures équipes olympiques africaines seront là et vont concourir et le Maroc abritera plusieurs matchs de haut niveau en espérant que notre équipe nationale olympique réussisse ce passage et puisse se qualifier aux JO de Londres 2012. Nous sommes aussi satisfaits parce que ça prouve que le choix de la CAF est basé sur un dossier de candidature professionnelle de la part du Maroc et qu'aujourd'hui, les atouts du Maroc sont, certes, au niveau de l'infrastructure avec de beaux stades. Il y a également le public qui avait démontré lors du dernier match de l'équipe nationale contre la Tanzanie beaucoup de verve et un tifo ayant dépassé les frontières nationales puisque nous avons reçu des appels de la FIFA et de la CAF qui montrent l'ampleur de sa beauté. Nous sommes aussi satisfaits du lancement du championnat professionnel que la Fédération a mis en place.
Est-ce que vous pensez que le Maroc part légèrement favori après avoir obtenu l'organisation de ce tournoi qualificatif ?
Oui je le pense. L'équipe olympique a fait deux bons matchs de qualification en aller et retour. Elle a réalisé ensuite d'excellents matchs amicaux où il a montré un bon visage au grand stade de Tanger, notamment la dernière rencontre devant Côte d'Ivoire gagnée (2-0). Une victoire nette et sans bavure. Je suis ravi que le dossier du Maroc contienne la ville de Tanger en espérant que l'équipe nationale olympique continue sur sa lancée puisqu'elle a gagné tous ses matchs au grand stade de Tanger. L'autre stade qui est en lice dans le cadre de ce dossier est le grand stade de Marrakech, mais on a rajouté deux autres stades en appoint qui sont le complexe Prince Moulay Abdallah de Rabat et le grand stade de Fès puisque les troisièmes matchs de chaque poule devront se jouer en même temps et donc nous avons deux autres stades en appoint avec deux pelouses naturelles. Cet élément a donné plus de force à notre candidature par rapport aux autres concurrents qui sont l'Algérie et l'Afrique du Sud.
Pourquoi vous n'avez pas retenu Casablanca pour abriter ce tournoi ?
C'est un choix qui a été fait encore une fois sur la base de plusieurs éléments techniques. Maintenant s'il faudrait le faire à Casablanca, il n'y aura pas de problème. On est ouvert. L'essentiel c'est qu'on puisse trouver une solution technique pour que l'événement se déroule dans le maximum de villes afin de permettre au grand public d'assister à ce tournoi olympique.
Le Maroc a déposé sa candidature pour l'organisation de la Coupe du monde des clubs de football 2013-2014, qu'est-ce qui a motivé cette décision ?
Ce que nous entreprenons en football est fait en partenariat et en accord total avec la Fédération royale marocaine de football, notamment avec son président, Ali Fassi Fihri. Tout ce qu'on a réalisé est fait en équipe. Il faut savoir que nous avons tenu plusieurs réunions, nous avons défini une vision sur la mise à niveau du football national dont la première étape s'arrête en 2015 avec l'organisation de la CAN 2015 au Maroc. Nous avons ouvert plusieurs chantiers de mise à niveau de football, notamment le lancement du championnat professionnel, la promulgation d'une nouvelle loi sur l'éducation physique et les sports, ses décrets d'application, l'ouverture de nouveaux stades, mais également le renforcement et la revalorisation de l'histoire du football national à travers la Fondation Mohammed VI. La décision d'organiser la Coupe du monde des clubs 2013-2014 rentre dans une vision globale qui pourrait être celle de l'organisation de la Coupe du monde 2026 puisque lors de cette année, la Coupe du monde reviendra en Afrique. Si nous voulons être candidats à cette Coupe du monde, nous devons prouver notre capacité d'organiser des événements planétaires pour montrer à la FIFA notre professionnalisme que ce soit au niveau des infrastructures ou au niveau organisationnel. La Coupe du monde des clubs est un petit test qui va nous permettre de nous préparer petit à petit à l'organisation de la Coupe du monde 2026 et en même temps prouver notre capacité organisationnelle à gérer des événements planétaires.
Vous avez parlé d'une première phase de mise à niveau de notre football qui s'étale jusqu'en 2015, quelle sera donc la seconde ?
La deuxième phase commence de 2016 à 2026. Et durant cette période, nous devons mettre en place ce qu'il faut pour pouvoir aspirer à l'organisation de la Coupe du monde 2026 qui devrait être attribuée normalement en 2020.
Une Coupe du monde en 2026 en Afrique, ce n'est pas sûr puisque la FIFA a abandonné le principe de rotation entre les continents ?
Croyez-moi ! En 2026, la Coupe du monde reviendra en Afrique. Si ce n'est pas en 2026, ça sera en 2030. Ce qui est certain, c'est que la FIFA est devenue équitable et veut que le football se développe dans tous les pays et tous les continents. Après 2018 en Russie et 2022 au Qatar, je pense que l'Afrique a de fortes chances d'organiser la Coupe du monde 2026 ou 2030. L'essentiel c'est qu'on commence à travailler dans le cadre d'une vision futuriste en anticipant les choses.
La première s'étale de 2010 à 2015, la seconde 2016-2020 et la troisième 2020-2026.
D'après votre exposé devant le conseil du gouvernement sur cet événement, vous avez estimé le montant alloué à son organisation à 320 millions de DH. Qui va supporter cette facture ?
Effectivement, j'ai exposé devant le conseil du gouvernement un projet de candidature du Maroc pour l'organisation de la Coupe du monde des clubs. Ce projet a été adopté en conseil du gouvernement et l'ensemble des éléments du cahier des charges a été présenté. Au niveau de la dimension budgétaire, il faut savoir que le coût pour le Maroc est un coût global de 140 millions de DH qui viendra du budget général de l'Etat. Généralement, le budget global de l'événement dépasse les 400 millions de DH pour chaque édition. On a des revenus liés à la billetterie, à six sponsors nationaux et aux actions de marchandising. Quand on prend les éléments de coût et les éléments de recettes, nous avons un déficit de 140 millions de DH, pris en compte par le budget général de l'état en sachant que cette compétition va créer beaucoup de valeur, notamment en tourisme puisque 240.000 touristes viendront sur les deux années lors des deux éditions et cela va créer des activités économiques intenses notamment sur les villes qui vont abriter cet événement, à savoir Marrakech, Agadir, Tanger, Fès et Casablanca.
Est-ce que les Assises du sport programmées à la fin de ce mois sont maintenues?
Les Assises du sport sont toujours programmées, mais on n'a pas encore fixé de date. Ce qu'il faut savoir, c'est que nous avançons sur l'ensemble des dossiers. Et donc aujourd'hui, nous sommes extrêmement confiants par rapport au programme qu'on s'est fixé il y a deux ans. Pour conclure, j'aimerais souhaiter bonne chance au Wydad et au MAS pour la suite de leur magnifique parcours en Coupes africaines. La Consécration de clubs marocains au niveau continental est un élément essentiel dans le projet de mise à niveau de notre football national.
Moncef Belkhayat : Nous sommes ravis que la Confédération africaine de football ait fait confiance au Maroc pour l'organisation de ce tournoi olympique. Nous sommes contents tout simplement parce que nous aurons un très bon football puisque les huit meilleures équipes olympiques africaines seront là et vont concourir et le Maroc abritera plusieurs matchs de haut niveau en espérant que notre équipe nationale olympique réussisse ce passage et puisse se qualifier aux JO de Londres 2012. Nous sommes aussi satisfaits parce que ça prouve que le choix de la CAF est basé sur un dossier de candidature professionnelle de la part du Maroc et qu'aujourd'hui, les atouts du Maroc sont, certes, au niveau de l'infrastructure avec de beaux stades. Il y a également le public qui avait démontré lors du dernier match de l'équipe nationale contre la Tanzanie beaucoup de verve et un tifo ayant dépassé les frontières nationales puisque nous avons reçu des appels de la FIFA et de la CAF qui montrent l'ampleur de sa beauté. Nous sommes aussi satisfaits du lancement du championnat professionnel que la Fédération a mis en place.
Est-ce que vous pensez que le Maroc part légèrement favori après avoir obtenu l'organisation de ce tournoi qualificatif ?
Oui je le pense. L'équipe olympique a fait deux bons matchs de qualification en aller et retour. Elle a réalisé ensuite d'excellents matchs amicaux où il a montré un bon visage au grand stade de Tanger, notamment la dernière rencontre devant Côte d'Ivoire gagnée (2-0). Une victoire nette et sans bavure. Je suis ravi que le dossier du Maroc contienne la ville de Tanger en espérant que l'équipe nationale olympique continue sur sa lancée puisqu'elle a gagné tous ses matchs au grand stade de Tanger. L'autre stade qui est en lice dans le cadre de ce dossier est le grand stade de Marrakech, mais on a rajouté deux autres stades en appoint qui sont le complexe Prince Moulay Abdallah de Rabat et le grand stade de Fès puisque les troisièmes matchs de chaque poule devront se jouer en même temps et donc nous avons deux autres stades en appoint avec deux pelouses naturelles. Cet élément a donné plus de force à notre candidature par rapport aux autres concurrents qui sont l'Algérie et l'Afrique du Sud.
Pourquoi vous n'avez pas retenu Casablanca pour abriter ce tournoi ?
C'est un choix qui a été fait encore une fois sur la base de plusieurs éléments techniques. Maintenant s'il faudrait le faire à Casablanca, il n'y aura pas de problème. On est ouvert. L'essentiel c'est qu'on puisse trouver une solution technique pour que l'événement se déroule dans le maximum de villes afin de permettre au grand public d'assister à ce tournoi olympique.
Le Maroc a déposé sa candidature pour l'organisation de la Coupe du monde des clubs de football 2013-2014, qu'est-ce qui a motivé cette décision ?
Ce que nous entreprenons en football est fait en partenariat et en accord total avec la Fédération royale marocaine de football, notamment avec son président, Ali Fassi Fihri. Tout ce qu'on a réalisé est fait en équipe. Il faut savoir que nous avons tenu plusieurs réunions, nous avons défini une vision sur la mise à niveau du football national dont la première étape s'arrête en 2015 avec l'organisation de la CAN 2015 au Maroc. Nous avons ouvert plusieurs chantiers de mise à niveau de football, notamment le lancement du championnat professionnel, la promulgation d'une nouvelle loi sur l'éducation physique et les sports, ses décrets d'application, l'ouverture de nouveaux stades, mais également le renforcement et la revalorisation de l'histoire du football national à travers la Fondation Mohammed VI. La décision d'organiser la Coupe du monde des clubs 2013-2014 rentre dans une vision globale qui pourrait être celle de l'organisation de la Coupe du monde 2026 puisque lors de cette année, la Coupe du monde reviendra en Afrique. Si nous voulons être candidats à cette Coupe du monde, nous devons prouver notre capacité d'organiser des événements planétaires pour montrer à la FIFA notre professionnalisme que ce soit au niveau des infrastructures ou au niveau organisationnel. La Coupe du monde des clubs est un petit test qui va nous permettre de nous préparer petit à petit à l'organisation de la Coupe du monde 2026 et en même temps prouver notre capacité organisationnelle à gérer des événements planétaires.
Vous avez parlé d'une première phase de mise à niveau de notre football qui s'étale jusqu'en 2015, quelle sera donc la seconde ?
La deuxième phase commence de 2016 à 2026. Et durant cette période, nous devons mettre en place ce qu'il faut pour pouvoir aspirer à l'organisation de la Coupe du monde 2026 qui devrait être attribuée normalement en 2020.
Une Coupe du monde en 2026 en Afrique, ce n'est pas sûr puisque la FIFA a abandonné le principe de rotation entre les continents ?
Croyez-moi ! En 2026, la Coupe du monde reviendra en Afrique. Si ce n'est pas en 2026, ça sera en 2030. Ce qui est certain, c'est que la FIFA est devenue équitable et veut que le football se développe dans tous les pays et tous les continents. Après 2018 en Russie et 2022 au Qatar, je pense que l'Afrique a de fortes chances d'organiser la Coupe du monde 2026 ou 2030. L'essentiel c'est qu'on commence à travailler dans le cadre d'une vision futuriste en anticipant les choses.
La première s'étale de 2010 à 2015, la seconde 2016-2020 et la troisième 2020-2026.
D'après votre exposé devant le conseil du gouvernement sur cet événement, vous avez estimé le montant alloué à son organisation à 320 millions de DH. Qui va supporter cette facture ?
Effectivement, j'ai exposé devant le conseil du gouvernement un projet de candidature du Maroc pour l'organisation de la Coupe du monde des clubs. Ce projet a été adopté en conseil du gouvernement et l'ensemble des éléments du cahier des charges a été présenté. Au niveau de la dimension budgétaire, il faut savoir que le coût pour le Maroc est un coût global de 140 millions de DH qui viendra du budget général de l'Etat. Généralement, le budget global de l'événement dépasse les 400 millions de DH pour chaque édition. On a des revenus liés à la billetterie, à six sponsors nationaux et aux actions de marchandising. Quand on prend les éléments de coût et les éléments de recettes, nous avons un déficit de 140 millions de DH, pris en compte par le budget général de l'état en sachant que cette compétition va créer beaucoup de valeur, notamment en tourisme puisque 240.000 touristes viendront sur les deux années lors des deux éditions et cela va créer des activités économiques intenses notamment sur les villes qui vont abriter cet événement, à savoir Marrakech, Agadir, Tanger, Fès et Casablanca.
Est-ce que les Assises du sport programmées à la fin de ce mois sont maintenues?
Les Assises du sport sont toujours programmées, mais on n'a pas encore fixé de date. Ce qu'il faut savoir, c'est que nous avançons sur l'ensemble des dossiers. Et donc aujourd'hui, nous sommes extrêmement confiants par rapport au programme qu'on s'est fixé il y a deux ans. Pour conclure, j'aimerais souhaiter bonne chance au Wydad et au MAS pour la suite de leur magnifique parcours en Coupes africaines. La Consécration de clubs marocains au niveau continental est un élément essentiel dans le projet de mise à niveau de notre football national.
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