Ligue des champions d'Afrique Le WAC en finale


Une qualification arrachée au mental et à la détermination, et qui s'est construit dès l'entame de match. Prévoyant d'enflammer ce retour, les joueurs d'Enyimba se sont retrouvés lors de la première mi-temps occupés à éviter le naufrage, puisque c'est le WAC qui a pris le contrôle de la partie en se créant une multitude d'occasions. Laâmrani, avec un peu plus de chance, aurait pu donner l'avantage au WAC dès les premières minutes de la partie. Son tir a trouvé la transversale qui a suppléé le gardien Nigérian Godwin.

Déterminés, les hommes de Michel Ducastel ont imposé leur jeu et leur technique face aux Nigérians qui erraient sur le terrain au grand désarroi de leurs supporters. Et comme l'avait indiqué Ducastel avant le match sur le site internet de la CAF, le WAC ne s'est pas contenté de défendre, mais il est passé à l'attaque : «Nous n'allons pas rester derrière pendant 90 minutes. Ce n'est jamais une bonne stratégie. Rester vigilant ne veut pas dire demeurer replié derrière. En tout cas, ce n'est pas ma conception. Bien sûr que nous allons attaquer.

Les Nigérians veulent marquer et nous aussi. C'est notre meilleure chance de nous qualifier», a-t-il indiqué. Aussitôt dit, aussitôt appliqué, puisque le WAC s'est rué à l'attaque dès le coup d'envoi de la partie. Le club casablancais était à deux doigts d'inscrire un but, notamment par Laâmrani qui a vu son tir repoussé par la barre transversale. Mais loin de baisser les bras, Enyimba a refait surface en seconde mi-temps et a tenté de trouver la faille dans la défense du WAC, mais sans résultat.
Nadir Lamyaghri, comme à son habitude, a sorti un grand match en faisant avorter toutes les tentatives des Nigérians.

Le WAC, bien en place, opérait en contres, mais aucune des deux équipes ne parvenait à tromper la vigilance de l'autre.
Le jeu se limitait donc à un combat du milieu de terrain, avec seulement quelques piques côté d'Enyimba. L'arbitre algérien de la partie siffle donc la fin de la partie sur le score vierge de 0 à 0. Un résultat qui qualifie la formation casablancaise en finale où elle retrouvera une vieille connaissance, l'Espérance de Tunis qui a éliminé en demi-finale le club Al Hilal du Soudan. Par la grâce de ce score (0-0), le WAC touchait à son but au bout des doigts. C'est la deuxième fois de son histoire que le WAC atteint une finale de la Ligue des champions après celle jouée et gagnée en 1992. À l'époque, la Ligue des champions s'appelait encore la Coupe d'Afrique des clubs champions.

Palmarès

Le WAC compte à son palmarès en Coupe d'Afrique des clubs champions, ancêtre de la Ligue des champions, un seul titre glané en 1992. En outre, le Wydad a gagné un autre titre de Coupe d'Afrique des vainqueurs de Coupe en 2002, face à l'Ashanti Kotoko. En 1999, le Wydad échoue en finale de la Coupe de la CAF face à l'Étoile du Sahel.
  

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