L'un après l'autre, les judokas marocains, engagés au championnat du monde juniors de judo, ont été éliminés, et ce, dès le premier jour de la compétition. Jeudi, après l'ouverture de ces mondiaux, les espoirs de l'équipe nationale junior de judo se sont brisés sur le réalisme des autres nations en lice. Même Hatim Tagrouti et Wafae El Idrissi qui s'affichaient pourtant comme les «valeurs sûres» de la Fédération marocaine de judo n'ont pas survécu à cette première journée.
La plupart des judokas nationaux ont perdu par ippon (le score le plus élevé qu'un combattant puisse obtenir lors d'une compétition d'arts). Pis encore, ils n'ont même pas passé le premier tour des qualifs, sauf Wafae El Idrissi (- 48 kg).
Elle a certes passé au deuxième tour en battant l'Algérienne Lynda Feddi, mais elle n'a rien pu faire face à la Japonaise Toda Miri.
De son côté, le Marocain Naoufal Ait Larbi a été éliminé, vendredi, au 2e tour de la catégorie des moins 73 kg de judo, dans le cadre de la 2e journée du 16e Championnat du monde juniors (-20 ans) qui se déroulent actuellement à Agadir (21-24 octobre).
Malgré sa très belle prestation, Ait Larbi, exempt du premier tour, a fini par céder face au Kazakh Arman Makhambetov par yuko.
Dans la même catégorie, le Marocain Lahbib Ramdani a été éliminé au 2e tour en perdant par ippon face au Hongrois Andres Ver
Une défaite plutôt compréhensible puisque les Japonais, qui ont dominé cette première journée, semblent ne pas vouloir en rester là. Touhami
Chniouer, président de la
Fédération royale marocaine de judo, a toutefois son explication. Les judokas marocains contrairement aux autres, dit-il, ne suivent pas un programme de sport-étude.
« Ceci a eu son impact sur la préparation de nos athlètes, car ils sont tous des étudiants. Donc, ils ne s'entrainent que les week-ends. Et c'est malheureusement insuffisant », poursuit-il. Un avis partagé par le directeur technique national (DTN) El Jamali El Arabi qui souligne toutefois que «le niveau de la compétition est très élevé et il a été difficile pour les judokas marocains de passer au second tour». Il cite comme exemple les Japonais qui ont carrément survolé ces mondiaux juniors de judo. «Il y a eu même des finales disputées entre des Japonais pour vous dire qu'ils sont forts », affirme le DTN
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