Marrakech abrite le 20ème Congrès mondial de la psychiatrie sociale

Le 20ème Congrès mondial de la psychiatrie sociale a ouvert, samedi soir à Marrakech, ses travaux avec la participation de près de 1.300 psychiatres, généralistes, psychologues, scientifiques et chercheurs représentant 76 pays.

Placé sous le Haut patronage de SM le Roi Mohammed VI, ce grand rendez-vous scientifique de cinq jours, qui se tient pour la première fois en terre africaine, est initié par l’Association mondiale de la psychiatrie sociale (WASP) sous le thème "Promouvoir l’intégration de la santé et de la santé mentale".

Dans une déclaration à la presse, M. Driss Moussaoui, président-élu du WASP et président du comité d’organisation, a souligné l’importance capitale de la psychiatrie sociale, notant à cet égard que les changements opérés aux niveaux social, familial et culturel ont un impact sur la psychiatrie sociale et plus particulièrement sur les malades mentaux et leurs familles.

Il a, d’autre part, appelé à accorder davantage d’intérêt aux domaines liés notamment à la formation et à la recherche scientifique en matière de psychiatrie sociale, estimant que le nombre de lits consacrés aux personnes atteintes de maladie mentale au sein des structures psychiatriques au Maroc est loin de répondre aux besoins nationaux.

Cette grand-messe de la psychiatrie sociale sera marquée notamment par la présentation de résumés de recherches scientifiques pour permettre à nombre de psychiatres dans le monde arabo-musulman de prendre connaissance des dernières nouveautés en la matière, a-t-il dit.

Pour sa part, le président du comité scientifique du congrès, M. Eliot Sorel (Etats-Unis), a qualifié de "moment historique" la tenue de ce forum scientifique au Maroc, faisant observer que cet événement d’envergure internationale accueille des sommités du monde de la psychiatrie venues des quatre coins de la planète.

Après avoir relevé que le choix de la thématique de cette rencontre a été dicté par la volonté de lutter contre les préjugés vis-à-vis des malades mentaux, M. Sorel a fait observer que les conférenciers auront à débattre de multiples axes tant biologiques, psychologiques, sociaux que politiques.

0 commentaires:

Enregistrer un commentaire