Comment ces joueurs qui font parler la poudre dans des championnats européens de renom n'arrivent pas à s'exprimer lorsqu'ils étrennent le maillot des Lions de l'Atlas ? Les explications et les analyses vont bon train.
Certains parlent d'entourage, d'autres parlent de mental, certains, plus avisés, citent le manque de joueurs qui préparent pour nos sélectionnés de bons ballons, comme dans leurs clubs d'origine! Des joueurs qui les mettent en orbite et leur offrent, ainsi, l'opportunité de mettre en relief leurs qualités intrinsèques. Car Mounir El Hamadoui, buteur patenté du célèbre Ajax d'Amsterdam, bénéficie de la rapidité et du soutien d'un certain Suarez! L'uruguayen qui a fait rêver des millions de clubs par ses prestations, hors du commun, lors de la Coupe du Monde 2010 qui s'est déroulée en Afrique du Sud, est un joueur insaisissable.
Le regard de tous les défenseurs est rivé sur ce lutin. Ce qui laisse de l'espace à Mounir pour trouver la faille dans des défenses réellement hermétiques. Mais on ne peut trouver à El Hamdaoui, un Suarez, à tout bout de champ. Toutefois, n'oublions pas que autour de lui, il y a, quand même, des soutiens de qualité en les personnes de Marouane Chamakh, de Youssef Hajji, de M'barek Boussoufa, de Kharja, de El Ahmadi…, de vrais virtuoses du ballon rond.
Comment ne pas marquer avec des hommes de cette valeur ? Et pourtant… El Hamdaoui ne marque pas! Pire encore ! Il rate. Le public marocain lui impute des ratages incroyables; certains même vont jusqu'à lui mettre sur le dos l'élimination du Maroc dans les phases finales combinées de la Coupe d'Afrique et du Monde 2010 lorsqu'il dilapida l'occasion de revenir du Cameroun avec une victoire du pays des Lions indomptables.
On lui rappellera encore le ratage incroyable du penalty devant le Gabon. Mais cette confiance qui fuyait le «Néerlandais » depuis longtemps en équipe nationale vient de voler en éclat avec le très beau but, belle reprise de volée, qui a signé la victoire des Lions de l'Atlas en plein cœur de la Tanzanie.
Une victoire qui nous contraint à chercher dans nos mémoires, la dernière fois où le «Club Maroc» nous a procuré un instant de bonheur.
La victoire, un effort collectif
La victoire du Onze national arrachée du cœur de Dar Es- Salam (Tanzanie), n'est pas l'œuvre d'un seul joueur. Elle a été enfantée dans la douleur par un groupe qui en voulait.Lors de cette prestation le mérite revient à toute l'équipe qui a été au rendez-vous, par sa combativité, sa solidarité et son flegme. Il y a longtemps que nous n'avons pas vu une équipe aussi complète, aussi généreuse. Le résultat vous l'avez vu ! Espérons que cela continue ! C'est tout le mal qu'on souhaite aux Lions qui rugissent de nouveau.
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire