En témoigne le budget des projets qui est de l'ordre de 12.213.647,16 dollars. Par ailleurs, rappelons-le, l'Agence Bayt Mal Al-Qods n'a jamais été aussi active qu'elle ne l'était au cours de l'année 2009. En effet, ses rapports d'activité montrent qu'au cours de cette année, elle a été beaucoup plus active depuis sa création en 1998. Selon le rapport annuel de l'Agence, le coût des réalisations de l'année 2009, les plus importantes depuis sa fondation, est réparti entre 5,7 millions de dollars consacrés au financement de projets visant à fournir des services qualitatifs aux Maqdissis (originaires d'Al-Qods) et plus de 628.160 dollars destinés aux festivités de la célébration de la ville d'Al-Qods comme capitale de la culture arabe en 2009. Selon le rapport, l'année 2009 a été marquée par une augmentation de 250 % du budget alloué aux différents projets, en comparaison avec l'année 2008 (soit 2,6 millions de dollars). Et ce en raison de l'évolution des besoins et du développement des mécanismes de suivi au sein de l'Agence, en particulier la création d'un bureau de l'Agence dans la ville sainte. Plusieurs projets réalisés par l'Agence offrent des services de qualité dans des secteurs vitaux, notamment la santé, l'enseignement, l'habitat, en particulier les projets consacrés aux couches démunies.
Ceci est de nature à réduire, ne serait-ce qu'en partie, les souffrances et l'encerclement dont souffrent les Maqdissis. En effet, des statistiques fournies sur le rapport annuel de l'Agence montrent que 66,8 % de cette population se trouve sous le seuil de la pauvreté. Dans le même sens, ce sont 74 % des enfants qui souffrent de la pauvreté. Dans la ville sainte, Al Qods, plus de 160 mille habitants pâtissent de la rareté de l'eau potable. Sur le plan scolaire, l'Agence fait état d'un manque d'environ 1.500 classes scolaires et un abandon scolaire de l'ordre de 50 %. Sur le plan social, cela se conjugue par la prolifération de fléaux tels que la consommation des drogues ou la criminalité…
Dans ce contexte, l'Agence mène des actions par participent à renforcer la résistance des Palestiniens face aux colonisateurs sionistes. C'est pourquoi, dans ses actions, elle essaye de donner la priorité à des secteurs clés où les habitants d'Al-Qods ont le plus besoin d'aide. Les projets de l'Agence concernent l'éducation, la santé, les aides destinés aux couches démunies et marginalisées… Dans ce sens, c'est un budget de l'ordre de 1.393.190 dollars qui a servi, en 2009, à financer des projets dans le secteur de l'enseignement, 279.252 dollars pour la santé, 1.462.987 dollars pour des projets d'ordre social, notamment le projet « Vie digne », le don royal pour les serviteurs de la mosquée Al-Aqsa et l'équipement du Centre de l'enfant palestinien… Il faut citer aussi quelques 2.593.941 dollars consacrés à la réhabilitation de monuments, mosquées et édifices historiques.
S'ajoute à cela 628.160 dollars consacrés à la célébration, en grande pompe, de la ville Al-Qods en tant capitale de la culture arabe. Célébration faite à travers différentes activités d'ordre culturel et artistique dans des villes marocaines, mais aussi en réalisant différents projets dans la ville d'Al-Qods et à Gaza.
En comparaison avec le bilan de l'année 2008, celui de 2009 paraît en nette augmentation, puisque les dépenses effectuées en 2008 n'ont pas dépassé 2.624.215 dollars, contre 6 millions 657 mille dollars en 2009. Ce qui dénote une croissance de 250 %, fonds supplémentaires qui ont permis le financement de plus de projets menés par l'Agence Bayt Mal Al-Qods.
Les efforts de l'Agence ne s'arrêtent pas à ce niveau, puisque les projets de l'année 2010 ont été aussi très ambitieux avec un budget de plus de 12 millions de dollars. Il s'agit de 2.224.588 dollars consacrés au financement de projets dans le secteur de l'enseignement, 2.483.921,16 dollars dans le secteur de la santé, 4.418.889 dans l'habitat et le foncier et 3.086.249 dollars dans le domaine de la jeunesse, du sport, de la culture et du social. L'agence a mené, dans chacun de ces secteurs, des projets avec des visions claires et des objectifs bien déterminés. Tout cela dans le cadre d'une stratégie à long terme qui s'étale sur cinq ans (2009-2014).
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