Marché Les cours des produits de base s'envolent

Au niveau de la hausse mensuelle, elle a connu une évolution moyenne de l'ordre de 11%, alors que celle annuelle est de l'ordre de 23%, relève la note de décembre de la Direction des études et des prévisions financières. La même source indique que cette hausse intervient suite à la baisse des stocks, doublée d'une demande accrue, sur fond d'un retour de confiance quant à la croissance mondiale. 

Cette tendance haussière a également marqué, au cours de l'année dernière, les cours du cuivre. Ces derniers ont connu leur pic en juin dernier, lorsque le prix de la tonne avait frôlé les 10 dollars. Aux origines de cette situation, l'on relève le déficit persistant de l'offre sur le marché mondial. Qui plus est s'est conjuguée à une plus forte demande. 

Ceci engendrant cela, en quelque sorte. Le même trend a été enregistré, également, au niveau des produits agricoles, dont les courbes n'ont cessé de grimper. Et ce sont les soucis sur l'offre qui ont influé sur leurs cours. La démonstration grandeur nature est tombée au cours du mois de décembre. Notamment pour le blé et le maïs qui ont vu leurs prix accroître, respectivement de 86% et 78% depuis juillet. Les cours du sucre brut n'ont pas été en reste (www.lematin.ma). 

Deux raisons sont évoquées. D'une part, la faiblesse des récoltes et, de l'autre, la pression sur le marché mondial, du fait des difficultés d'approvisionnement. Une situation qui n'a pas été sans marquer l'économie nationale. Ainsi en est-il de la facture pétrolière qui a bondi, à fin octobre dernier, de 58%. Une hausse qui s'est traduite en valeur absolue de plus de 20 milliards de dirhams. 

Dans le même sens, les importations du Maroc en maïs et en blé se sont envolées de 21% et 12% respectivement. En revanche, les achats du sucre ont été en ressac de 13%. N'eut été l'apport des exportations de phosphates, la facture aurait été très salée. En effet, l'exportable marocain en la matière s'est accru, malgré la stabilisation du marché mondial, de 87%, pour atteindre, à fin octobre plus de 29 milliards de dirhams.

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