La même erreur que celle commise contre Baddou Zaki se répétait.Décidément, les dirigeants du Wydad ne retiennent jamais les leçons. Garzitto qui avait remporté la champion's League d'Afrique avec Mazembe était accueilli comme un messie alors que l'équipe championne d'Afrique ne devait rien à l'illustre inconnu qu'était le technicien franco-italien ; puisque cette saison encore, le club congolais a rem¬porté son deuxième sacre d'af¬filée et prenait part au Mondial des clubs au Qatar dont il disputa d'ailleurs la finale, ce qui est une première pour les clubs du continent.
Diego Garzitto, à peine débarqué, commença à nous concocter des schémas tactiques bizarres en faisant évoluer des joueurs à des postes qui leur étaient inhabituels. Alors que le championnat continuait son petit bonhomme de chemin, Garzitto poursuivait son «alchimie» afin de mettre sur pied une équipe-type en gaspillant, au passage de pré¬cieux points.
Ainsi, il fut battu deux fois à domicile par l'OCK et le FUS, et aligna trois nuls ; ce qui porte actuellement son retard à six points sur le MAS avec, il est vrai, un match en moins pour les coéquipiers de Nadir Lemyaghri , sans lequel d'ailleurs le club casablancais aurait connu d'autres déboires. Pour revenir à la rencontre avancée de la quinzième journée et qui opposait le Wydad à la lanterne rouge, le Chabab Kasbat Tadla, disons que ce fut tout sauf un match de football.
Sous une pluie torrentielle, les coéquipiers de Skouma, titularisé au départ, ont développé un jeu décousu et décevant au grand dam des quelques centaines de spectateurs qui ont bravé les intempéries pour venir assister à cette parodie de football. Les joueurs du Wydad, face à une modeste formation tadlaouie, erraient comme des âmes en peine sur la pelouse du complexe sportif Mohammed V gorgée d'eau ; ce qui rendait davantage leur tâche très difficile. Ni Zidoune, ni Zaïdi, ni Bidoudane et encore moins Skouma n'ont pu inquié¬ter le gardien Bouamira.
Menkari, promu arrière central en l'absence d'Allioui, et Lemyaghri n'eurent également pas à se déployer face à des attaquants tadlaouis qui se contentaient de jouer en milieu de terrain avant de se replier totalement en défense à 10 minutes de la fin de la rencontre. Les changements opérés par Garzitto qui ont consisté en les rentrées d'Ajeddou, d'El Bhij et d'Aït El Arif en lieux et places respectivement de Pascal, Sekkat et Bidoudane n'appor¬tèrent rien de nouveau.
Et, à l'issue d'une rencontre très mièvre, Jiyed sifflera la fin des débats sur un score vierge qui a soulevé les protestations du public wydadi, dont une frange ira observer un sit-in samedi devant le complexe Hadj Mohamed Benjelloune.
Quant à Garzitto il a déclaré qu'avec l'actuel effectif du Wydad, même Mourinho ne ferait pas mieux. L'entraîneur a ajouté qu'il a demandé au comité le recrutement de deux arrières latéraux, un passeur et un buteur pour attaquer les matches retour sous de bons auspices.
Bien entendu, Fouad Sahabi, lui, était aux anges. Une vic¬toire face au MAT et un nul devant le champion en titre n'augurent-ils pas de lende¬mains enchanteurs pour le club tadlaoui ?
Remue-ménage au Kawkab
Au lendemain de la défaite face au Raja, Baddou Zaki, entraîneur du Kawkab, a écarté de son groupe Abdallah Jlaydi et Samir Zekroumi qui, d'après l'ex-sélectionneur national, ne rentraient pas dans ses schémas tactiques.Abdallah Jlaydi, quant à lui, a imputé son éviction à un différend personnel qui l'opposait à Baddou Zaki quand ce dernier dirigeait le KACM en 2005. Les deux joueurs sont donc de trouver un club avant la fin de la période de mercato hivernal. Ils ne devront donc pas participer au tournoi international de football prévu le 5 janvier au nouveau stade de Marrakech avec la participation de PSG, l'OL, le WAC et le KACM.
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