Que veulent les membres du Parti de la justice et du développement (PJD) ? Depuis quelques semaines, ils tiennent des propos à la limite de la menace et de la provocation. D’abord, deux députés et membres de la commission de l’Intérieur au Parlement, Abdeljabbar Kastalani et Abdellah Bouanou, ont commencé par mettre en doute la sincérité et la transparence des prochaines élections. Mustapha Ramid, le trublion député et président de la commission de la Justice, est ensuite monté d’un cran en déclarant que si le PJD n’est pas dans le prochain gouvernement, le Maroc risquera d’être dans une impasse. D’autres membres très en vue du parti islamiste assurent tout simplement que si le PJD n’arrive pas en tête au sortir des prochaines élections du 25 novembre, ce sera une déception pour le peuple marocain.
Rien que ça ! Il faut dire que pour appréhender les prochaines échéances électorales, les analystes du parti islamiste s’accrochent encore aux résultats d’un sondage d’opinion réalisé par l’institut américain NDI à la veille des élections de 2007, qui créditait le PJD de 35% des intentions de vote.
Bref, ces multiples sorties ont fini par irriter le gouvernement qui s’est fendu, le 29 août, d’un communiqué dans lequel il traite tous ceux qui mettent en doute l’honnêteté et la transparence des futures élections d’ennemis de la démocratie.
La réponse du PJD, qui s’est senti visé, ne s’est pas faite attendre. Mardi 6 septembre, le secrétariat général du parti a accusé, sans le nommer, le PAM d’être derrière cette campagne de dénigrement. Quant aux sorties, pour le moins incongrues de ses dirigeants, le PJD conseille de ne pas trop les prendre au sérieux en insistant sur la liberté d’expression de ses militants. Laissez-moi parler, ça me fait du bien...
Rien que ça ! Il faut dire que pour appréhender les prochaines échéances électorales, les analystes du parti islamiste s’accrochent encore aux résultats d’un sondage d’opinion réalisé par l’institut américain NDI à la veille des élections de 2007, qui créditait le PJD de 35% des intentions de vote.
Bref, ces multiples sorties ont fini par irriter le gouvernement qui s’est fendu, le 29 août, d’un communiqué dans lequel il traite tous ceux qui mettent en doute l’honnêteté et la transparence des futures élections d’ennemis de la démocratie.
La réponse du PJD, qui s’est senti visé, ne s’est pas faite attendre. Mardi 6 septembre, le secrétariat général du parti a accusé, sans le nommer, le PAM d’être derrière cette campagne de dénigrement. Quant aux sorties, pour le moins incongrues de ses dirigeants, le PJD conseille de ne pas trop les prendre au sérieux en insistant sur la liberté d’expression de ses militants. Laissez-moi parler, ça me fait du bien...
Tahar Abou El Farah. La Vie éco
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