Mohammedia Des passages souterrains à haut risque


La commune urbaine de Mohammedia doit impérativement s'engager avec différents partenaires pour régler certains problèmes qui entravent la mobilité, notamment des piétons qui se déplacent souvent entre la Ville basse et El Alia. L'unique possibilité, car c'est la plus rapide, demeure l'aménagement des deux passages souterrains existants situés au niveau des boulevards Hassan II, côté Ville basse, et rue Ibn Khalifa, côté El Alia, et d'en construire d'autres. Ces passages, construits il y a plusieurs années, continuent de se dégrader dangereusement, sans sécurité, mal éclairés, souvent inondés lors des précipitations. Ils présentent une réelle menace pour ceux qui les empruntent. La présence des eaux qui émanent de la nappe phréatique accentue les risques et oblige les piétons à faire de grands détours pour passer de l'autre côté. A noter que 86 trains transitent quotidiennement par ces ouvrages qui ne cessent de se dégrader, faute d'entretien et de maintenance. Le problème dure depuis des années, véhiculant une mauvaise image de la ville. Mohammedia a besoin d'aménagements adaptés et utiles pour une meilleure mise à niveau de ses infrastructures. La commune urbaine de Mohammedia doit être consciente de ces problèmes qui entravent les déplacements et la mobilité des habitants. L'unique moyen de mettre fin au problème réside dans la réhabilitation des passages, notamment ceux réservés aux piétons et la création de nouveau passages à proximité des grands agglomérations. Un effort a été certes consenti dans ce domaine par l'ONCF, en matière de travaux de sécurité ferroviaire et routière. Ces travaux ont concerné la construction de murs de clôture ainsi que la suppression de deux passages à piétons et leur remplacement par deux passerelles. Néanmoins, la passerelle réalisée au niveau de la Ville basse sur le boulevard Hassan II (8 mètres de hauteur et 26 mètres de longueur) n'est pas empruntée par les personnes âgées, les femmes enceintes, les enfants et les personnes à besoins spécifiques. De tels équipements devraient en principe être plus adaptés aux besoins réels de toutes les catégories de personnes. Le renforcement des infrastructures de base est nécessaire pour combler les déficits et garantir l'accessibilité et la proximité. Pour une étudiante, «les passages souterrains réservés aux piétons sont dans un piteux état. malgré cela, et en dépit des risques, on continue à les emprunter, en espérant que les services concernés songeront à la mise à niveau de ces infrastructures pour régler les problèmes récurrents qui agacent les habitants et rendent plus difficile l'accessibilité». Le conseil de la ville est interpellé pour régler le problème des accès et créer des liaisons dans la plupart des axes de la ville.

De nouvelles infrastructures s'imposent

Le développement socioéconomique de Mohammedia, sa situation privilégiée et la poussée démographique nécessitent des infrastructures de base adaptées aux besoins des habitants et susceptibles de combler certains déficits, notamment l'accessibilité et les liaisons rapides entre la Ville basse et El Alia, séparées par la voie ferrée qui s'étend sur une importante distance, du km 11,5 au km 28,113 sur l'axe Casa–Rabat. L'amélioration de la sécurité ferroviaire et routière passe incontestablement par la réhabilitation des passages existants, mais aussi par la construction de nouveaux ouvrages. Dans le même sillage, la nécessité de la construction d'un mur de clôture au niveau du quartier Inara II s'impose.

0 commentaires:

Enregistrer un commentaire